Joue-moi encore, 1

Publié le par Louis Racine

Joue-moi encore, 1

 

On ne saurait faire boire un âne qui n’a pas soif, c’est pourquoi j’avais pris mes dispositions en vue du rendez-vous avec Paméla. Paula m’y avait aidé avec un entrain et un dévouement qui n’avaient rien à voir avec la jalousie, sentiment dont cette fille, j’ai eu d’autres occasions de le dire, était incapable. Elle ne s’était pas davantage illusionnée sur la nature de mes scrupules, mais elle avait su les mettre à profit pour notre plaisir commun. Bref, on s’en était donné tant et plus et à cœur joie, et j’étais à peu près certain de pouvoir jouer sereinement mon rôle sans devoir lutter contre une libido importune – ce n’était pas un porno qu’on allait tourner.

En revanche, je vous jure que j’avais un pressentiment. Une de mes spécialités. Les choses ne se passeraient pas comme prévu. Et je ne me trompais pas. Seulement je pensais à un problème concernant Paméla ou notre duo.

Or c’est Jules qui nous a posé un lapin. Normal, pour un magicien, plaisantait Piveteau, mais à répéter sa blague il en a vite détruit tout le comique, déjà que.

Ça faisait une heure qu’on poireautait chez Sadoul, on en était à trois cafés chacun, l’énervement nous gagnait, notre ami ne répondait pas au téléphone, Sadoul nous charriait de sa grosse voix, il avait beau faire semblant ça ne nous aidait guère à nous calmer, Maké (Philippe Makédonski, le chef op’) lui avait emprunté son exemplaire du Canard enchaîné et pour passer le temps nous défiait à coups de contrepets puisés dans l’Album de la Comtesse, ce qui avait du moins le mérite de révéler l’ouverture et l’agilité d’esprit de Paméla, souvent la première à décrypter les énigmes les plus salaces, articulant les solutions avec une netteté gourmande et confirmant ainsi le bien-fondé de mes précautions. Mais les champions à ce jeu restaient les gens du son ; forcément, ils avaient de l’oreille. Il y avait là Frédéric Astier, dit Fred Astaire, élève de l’école, et son mentor, un certain Germonprez, ma meilleure surprise de la journée. Je vous reparlerai bientôt plus abondamment de cet ami de Jules, aveugle de naissance et passionné de cinéma. Tout ce que je vous dirai pour l’instant, histoire de vous prouver l’acuité de son ouïe, c’est qu’en m’entendant me présenter il a fait : Norbert, ça sonne pas très espagnol. Or je n’avais pas mentionné mon nom de famille, auquel en général, surtout quand on le voit écrit, on prête plutôt – à tort – des origines italiennes, comme, par voie de conséquence, à celui qui le porte. Et je m’étais toujours cru dépourvu de tout accent. Apparemment, il m’en restait quelques traces, un cadeau de mon père. Elles n’ont pas échappé à l’aveugle.

Son amitié avec Jules nous a fait espérer qu’il aurait des informations sur son retard. En vain. Au bout d’une heure, la décision s’est imposée de modifier le plan de tournage. On commencerait par les scènes sans le magicien, celles pour lesquelles l’apprenti-réalisateur avait d’abord jugé préférable qu’on se connaisse un peu mieux ma partenaire et moi, mais grâce aux contrepèteries du Canard on était maintenant bien détendus, la bombe désamorcée ou, plus exactement, car j’en sens parmi vous qui ne lâcheront rien, le pétard mouillé.

On a laissé à Sadoul un mot à l’intention de Jules s’il se pointait après notre départ, lui disant de nous rejoindre chez Piveteau puisque c’est là qu’on allait finalement, et on est montés dans le combi VW de Maké. Germonprez a proposé de conduire, une de ses vannes préférées. J’ai dû rire un peu trop fort, T’es pas obligé, il a fait, ce type me plaisait de plus en plus, et pendant le trajet comme on était voisins de banquette on a sympathisé. Je lui ai raconté mes parties de flipper avec les aveugles de l’institut Valentin Haüy (j’ai brodé, parce que je n’avais jamais joué avec eux, je m’étais contenté de les regarder), on a parlé de Jules bien sûr, de Norbert Pigeon, que Germonprez appelait Tonton Norbert, ça se présentait au mieux et me détournait de toute pensée parasite dirigée vers Paméla, qui, je peux enfin vous le révéler, n’avait pas spécialement veillé à prévenir ce genre d’inconvénient.

Si vous voulez des détails, vous en serez pour vos frais. Paresse, prudence – rétrospective ! –, confiance dans votre imagination, modestie naturelle, je garderai assez de tenue pour ne pas en décrire une que sur d’autres jeunes filles peut-être je n’eusse pas jugée aussi sexy. Mais ce qui me troublait le plus chez Paméla, il me semble vous l’avoir dit, c’était sa voix, et la conversation de Germonprez me dispensait de me boucher les oreilles pour ne pas entendre celle que menaient le chauffeur et sa passagère, assise entre Piveteau et lui.

Quant à ce qui m’intéressait le plus chez cette fille, je vous jure, c’était ses talents de joueuse de go. Je redoutais nos duos devant les caméras, mais je rêvais de pouvoir lui proposer une partie de ce noble jeu où elle semblait exceller.

« Eh ! Vous voyez ce que je vois ?

– Attention ! » a crié Paméla.

« Comme si j’y étais », a dit mon voisin, tandis que je l’écrasais contre le dossier du chauffeur, qui venait de piler sec.

« Désolé ! » j’ai fait.

« T’inquiète. » Et, beaucoup plus fort, feignant la colère : « C’est quoi ces conneries ? »

Puisque vous non plus vous n’avez pas l’image, tout juste entraperçue je vous la livre : celle de la Mini de Jules (il y a mini et Mini) se faufilant dans le trafic comme pour échapper à nos regards.

« T’es sûr que c’est lui ? » a fait Piveteau.

« C’est qui le chef op’ ? »

Rembobinons. Maké avait reconnu la voiture de Jules, ça l’avait distrait, il avait failli passer au rouge.

« Où il va ? C’est pas du tout la direction de chez Sadoul. Ni de chez moi.

– Celle de nulle part, peut-être », a fait Germonprez.

Et là, j’ai compris.

L’inspiration. Elle m’a rendu visite, j’ai vite déballé son cadeau et regardez comme il est – non, pas beau, restez sincères, disons : – utile.

J’aurais pu arriver au même résultat par le raisonnement ; or je vous sais gens de méthode. Je propose donc que nous prenions ensemble ce chemin, après tout la narration est chose linéaire, et les raccourcis on ne les voit qu’à la fin.

Connaissant Jules, ses qualités humaines, sa conscience professionnelle, j’étais sûr que son retard relevait de raisons sérieuses, impérieuses, d’une adversité aussi insurmontable qu’imprévisible. Par ailleurs, je savais qu’il enquêtait en cachette de son policier de frère sur la mystérieuse série de meurtres qui nous occupait l’esprit à nous aussi, mes proches et moi. Enfin, ces meurtres avaient presque tous été commis pendant le week-end, et on était samedi. Conclusion : Jules était sur une piste.

Encore fallait-il que ce fût bien lui. Or les Mini rouges, ça ne manque pas, j’avais à peine vu celle-là, et pas du tout son ou ses occupants. Je devais donc, intuition mise à part, me fier à Makédonski, lequel assurait avoir reconnu aussi le conducteur, seul à bord, d’après lui.

« C’est vert », a fait Piveteau.

« C’est vert, quoi ! » a renchéri Germonprez.

Maké a redémarré, prudemment, un peu sonné qu’il était, mais on a à peine eu le temps de reprendre notre souffle, car aussitôt il a pilé de nouveau, pour laisser passer une 504 qui venait de griller le feu à toute allure, et là, c’est ma mémoire qui m’est venue en aide.

Vous préférez deviner ? D’accord.

On voyait bien que le chauffard poursuivait la Mini, laquelle a viré à toute vitesse pour s’engouffrer dans une rue adjacente où elle a disparu. Alors on a entendu un grand bruit d’accident et Germonprez a dit : Tous des malades.

 

 

Quand on est arrivés à l’entrée de la rue – en courant, après avoir garé comme on avait pu, laissant Fred Astaire tenir compagnie à l’aveugle –, on a tout de suite été saisis à la gorge par la fumée et à l’âme par le désespoir. La Mini était la proie des flammes, elle avait donné de l’arrière contre une voiture en stationnement qui n’allait pas tarder à cramer à son tour, tenez, qu’est-ce que je disais ? Pas moyen d’avancer, les gens hurlaient, à un moment j’ai cru entendre une sirène mais c’était juste Paméla en pleine crise de nerfs, les pompiers et les secours ont débarqué plus tard, alors qu’il n’y avait plus grand chose à éteindre et plus personne à secourir, entretemps on avait vécu pire qu’un cauchemar, un cauchemar ne dure pas aussi longtemps, et surtout on en sort, fatigué mais heureux, tandis qu’on avait subi impuissants le spectacle, voyant bouger quelque chose dans la Mini mais incapables d’approcher à moins de dix mètres du brasier, fous d’inquiétude on apostrophait tout le monde, n’importe qui, à travers nos larmes, Vous avez vu ce qui s’est passé ? Combien ils sont à l’intérieur ? sans écouter les réponses, sans même les attendre, comme si on avait su dès la première seconde que c’était foutu.

J’étais tellement secoué que je ne parvenais pas à envisager ce fait d’une grande conséquence pourtant : la 504 s’était volatilisée. À part nous, personne ne l’avait remarquée. Je sentais bien qu’il y avait là un gros problème, mais j’en différais l’examen pour me concentrer sur le sort de Jules.

C’est quand ils nous ont fait reculer que j’ai pris conscience de la présence des pompiers. On rôtissait, on suffoquait, mais on ne pouvait pas détacher les yeux du malheur, qui peu à peu se métamorphosait, passant de la fournaise à l’amas de carton ou de cuir d’éléphant. On distinguait encore les restes de la Mini de ceux de l’autre voiture, une R15 si je me rappelle bien, mais aucune trace du conducteur ni d’éventuels passagers. Et, quand le feu a été complètement éteint, qu’un pompier s’est avancé pour fourrager dans le tas avec une espèce de croc, je n’ai pas pu m’empêcher d’éclater en sanglots.

 

 

« Alors ? Ce fut torride ? »

Pauvre Paula ! Même en voyant ma tête, elle ne s’était pas doutée. Et je n’avais eu aucun moyen de la prévenir. J’avais filé chez elle dès que possible, pas du tout certain de l’y trouver, mais elle était là, première bonne nouvelle depuis l’accident.

Elle aussi a pleuré. Je ne savais comment la consoler, balayant du regard sa chambre bien rangée, son bureau où patientait quelque thème latin entre des livres ouverts, j’ai fini par la prendre dans mes bras et on est restés comme ça un moment sans rien dire, mais je n’en pensais pas moins et je sentais que malgré sa tristesse ou peut-être grâce à elle ma copine elle aussi gambergeait fort, ça carburait à pleins tubes sous cette charmante chevelure aux reflets cuivrés. Du reste, je n’avais pas eu besoin de parler de mon intuition, Paula avait eu la même. Mieux, elle a spontanément demandé :

« Tu l’as reconnue, la voiture, non ?

– Celle des poursuivants ? Comment tu fais ? »

Elle a haussé les sourcils. Elle exigeait une réponse, comme vous d’ailleurs.

« Je suis pas sûr à cent pour cent.

– Come on, Norbert, on n’est pas sûrs non plus pour la Mini. »

Dans ces moments-là, je la trouvais presque diabolique ; mais je n’avais jamais eu qu’à me féliciter de sa fréquentation. J’ai baissé ma garde.

« Je crois bien que c’était la bagnole des flics qui surveillaient Maurice.

– Tu vois, quand tu veux. »

 

 

C’est vrai, on n’était pas sûrs pour la Mini. Malgré nos protestations indignées et tout le lyrisme ému de Maké, dont Jules était un ami de longue date, on ne nous avait pas autorisés à inspecter les débris de la voiture, les plaques d’immatriculation étant de toute façon illisibles. Tout ce qu’on avait réussi à arracher aux représentants de l’ordre, c’était un numéro de téléphone où appeler pour avoir des informations sur l’identité des victimes. J’en étais venu à regretter l’aménité de monsieur Vingt-Sept-Ans, le capitaine des pompiers d’Étretat, de toute récente mémoire, ça faisait beaucoup d’incendies en peu de temps, mais enfin l’identification du véhicule ne serait pas un jeu d’enfant, sans parler de celle du ou des occupants. Il ne s’agirait pas seulement de faire preuve de patience mais aussi, peut-être, de résignation.

Tout cela, il allait falloir le répéter aux autres, et j’en étais par avance anéanti.

Le plus éprouvant serait d’apprendre la nouvelle à ma sœur. De nous tous, Annette était la plus attachée à Jules, ça crevait les yeux, une vraie groupie. Pour éviter d’y penser, à défaut de pouvoir retarder indéfiniment mon annonce, parce que je ne voulais pas risquer d’être précédé par un autre messager, j’ai braqué ma caméra mentale sur le commissaire. Dérivatif commode à mon chagrin, quoique pas très sain et franchement hideux, j’avais plein de bile à déverser sur sa respectabilité. Certes, mon imagination pouvait m’avoir trompé, le ou les poursuivants de Jules n’avoir aucun rapport avec la police, et j’eusse accueilli avec toute la reconnaissance du monde un démenti suffisamment solide à mes soupçons ; en attendant je tournais comme un fauve en cage, me heurtant aux parois de mes propres doutes, quand ce n’étaient pas des certitudes, car enfin René n’avait jamais caché son irritation à l’idée que son frère s’immisce dans ses affaires, et de là à lui mettre des bâtons dans les roues, il n’y avait qu’un pas.

Bien que partageant mes alarmes, Paula tâchait de me rassurer. D’abord, qu’elle disait, tant qu’on n’a aucune preuve de la mort de Jules, il est impératif de la présenter comme une simple hypothèse. Inutile d’affoler les gens ou d’en accuser d’autres de quoi que ce soit. Oh ! Norbert, tu verras qu’il nous a juste joué un de ses tours. Elle tirait argument du fait que les affirmations de Makédonski n’avaient pas découragé Piveteau et que le projet de film était maintenu, même si les circonstances nous avaient contraints à reporter le tournage prévu ce week-end. Même si, surtout, Jules ne répondait toujours pas au téléphone. On avait fini par aller chez lui, où on avait trouvé porte close.

J’adorais Paula, son intelligence, sa grandeur d’âme, mais j’estimais qu’elle en faisait trop. Et que Piveteau se comportait en gamin capricieux refusant d’admettre la réalité. Et brusquement je me suis senti à l’étroit dans cette piaule, j’ai proposé qu’on aille se dégourdir les jambes, et on s’est retrouvés à arpenter l’avenue de Ségur, en se gardant bien de couper vers l’avenue de Breteuil. C’était pourtant là qu’on s’était rencontrés, mais tant pis pour le pèlerinage, la prudence me commandait de fuir ces lieux dans la journée, si vous avez lu mes Pigeons vous avez pigé, sinon vous pouvez encore vous mettre à niveau.

On déambulait bras dessus bras dessous, de temps en temps l’un de nous deux disait quelque chose, l’autre ne répondait pas, mais ça déclenchait une conversation muette qu’on pouvait reprendre une dizaine de répliques plus loin sans avoir perdu le fil. Je crois que c’est ça, bien s’entendre. Parfois l’un des deux s’arrêtait, forçant l’autre à l’imiter, et disait : Attends, je te suis plus. On faisait le point, et on repartait.

Je ne garantirais le résultat à personne, et pour commencer je ne souhaite à personne de perdre un être cher, mais je dois reconnaître que marcher ainsi de conserve, continuant à mettre un pied devant l’autre en compagnie de qui éprouve la même douleur que vous et comme vous sent d’autant mieux la faiblesse de toute parole que la seule qui pourrait vous consoler serait celle de l’absent, ça aide. Ça resserre mieux les liens entre les vivants.

C’est comme ça qu’on a pensé ensemble un truc tout bête mais qui nous a pas mal bluffés. Du coup, on s’est arrêtés en même temps et on s’est regardés dans les yeux, on savait très bien ce que l’autre allait dire, du genre Tu crois ? Mais oui, c’est évident, du coup on n’avait pas besoin de le formuler, on s’est seulement entreregardés, chacun voyant l’autre écarquiller les yeux de surprise. Nos pas nous avaient ramenés en bas de l’immeuble de Paula et, comme il nous fallait un remontant, on est entrés dans le café qui était là et où on avait pas mal de souvenirs, communs ou pas, on s’est attablés, on a commandé des guignolets, un genre d’hommage, et on a commenté de vive voix ce qu’on s’était dit en silence.

« Bon sang, mais c’est bien sûr », elle a fait.

J’ai acquiescé, le nez dans mon verre. On a laissé passer deux ou trois répliques tacites, puis j’ai enchaîné :

« On l’a, notre victime du week-end. »

Bon, c’était modérément spirituel.

« Dis, Norbert, ça s’est passé où exactement ? »

Elle pensait à cet alignement qu’on avait remarqué en localisant les meurtres sur un plan de Paris. L’accident s’était produit dans le treizième arrondissement, du côté de l’avenue d’Italie. Il sortait donc du schéma. Lequel de toute façon n’expliquait rien, même s’il avait paru grandement intéresser le commissaire.

On a repris un guignolet, et puis il a bien fallu que je rentre à Clichy. Paula m’a proposé de m’accompagner, histoire de m’assister dans ma mission. Mais j’avais peur qu’à deux on se trahisse plus facilement, alors qu’en définitive on avait jugé préférable de ne pas du tout parler de l’accident : je dirais que le tournage avait été annulé pour des raisons techniques, et que j’avais passé le reste de l’après-midi avec Paula, notamment à faire de la philo. À propos, je ne vous ai pas donné de nouvelles de ma dissert’. Ça attendra le prochain chapitre.

J’ai pris le bus, c’était plus long mais moins angoissant, je n’étais pas dans une bonne phase relativement à mes tendances claustrophobes, le 92 passait près de chez Paméla, dont j’avais découvert l’adresse le matin même quand on l’avait ramenée chez elle après s’être cassé le nez au domicile de Jules, inutile de vous dire que pendant tous ces trajets je n’avais eu aucun mal à tenir ma libido en respect, en revanche cette fille avait encore grandi dans mon estime, se comportant, sa crise de nerfs passée, non en starlette contrariée mais en amie compatissante, surtout à l’égard de Maké, j’ai dû arriver vers les neuf heures, comme annoncé, il faisait nuit depuis longtemps, j’avais mes clés mais Annette m’a entendu et m’a ouvert, manifestement elle me guettait, ses yeux brillaient d’excitation, avant que je mette un pied dans l’appart’ elle s’est haussée sur la pointe des siens pour me dire en confidence :

« Y a eu un nouveau meurtre. »

 

(À suivre.)

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Épilogue

 

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