L’Hiver minimal
In memoriam Laurent Valette
Extraits du prière d’insérer original :
Écrit et traduit en trois mois, durant l’automne 1975, ce livre déroutant [...] n’aurait pu être édité sans l’initiative d’un ami de l’auteur, [...] qui parvint à sauver le manuscrit, égaré entre les mains d’une infirmière, et lui donna pour titre une formule extraite du texte même. L’Hiver minimal est ici publié dans son intégralité, si l’on excepte la fin de la deuxième partie, une demi-douzaine de pages que l’auteur n’avait pas cru bon d’incorporer au reste de l’œuvre, et qui sont restées à ce jour introuvables.
Louis Casaque se présentait d’abord comme un aventurier. C’est en aventurier qu’il tenta l’expérience de l’écriture, et ses mémoires sont une quête avant de ressembler, pour finir, à une phénoménologie. Puisse-t-il, parasite et victime de l’histoire, rejoindre sans encombre la cohorte sublime des clochards de la vraisemblance, qui n’attendent que lui pour jouer les funambules sur le tropique du Capricorne.
A. T.
texte établi par A. Tranchant,
traduit de l’allemand par Catherine Robineau et Jérôme Loupié