Sauf... et Sauve

Publié le par Louis Racine

Fatalité, photographie de Florence White.

Fatalité, photographie de Florence White.

Chères lectrices, chers lecteurs, vous vous rappelez dans quelles circonstances je suis entré en possession du manuscrit de Sauf, si ce n’est pas moi qui suis possédé dans cette affaire.

Mais j’assume, comme ce qui va suivre.

C’était le 15 décembre, je l’ai noté. Un jour peut-être je raconterai ma vie, et le mardi 15 décembre 2015 en sera une date importante.

Durant la publication de Sauf, je ne suis pas resté tout à fait sans nouvelles de l’auteur(-e ?). Il (Elle ?) s’est manifesté(e) à plusieurs reprises, chaque fois de la même façon : un bref commentaire sur le présent site, pour me signaler sans ambages telle ou telle erreur de lecture. J’ai dit comme le déchiffrement – voire le décryptage – de certaines pages s’était révélé ardu. Je me suis par moments trouvé dans l’incapacité quoique dans l’obligation de choisir une leçon plutôt qu’une autre. Si j’ai vite su pouvoir compter sur une relecture particulièrement scrupuleuse, j’eusse encore plus apprécié de recevoir un manuscrit lisible !

Mais trêve de récriminations. Après tout, je dois à l’inconnu(e) de quoi alimenter mon blog.

Ou aux inconnu(e)s ?

Car ce n’est pas fini : le 15 décembre, donc, m’est parvenue comme pour Sauf une grande enveloppe à l’adresse des « Feuilletons de Louis Racine ». Elle contenait, dans une autre enveloppe portant la seule inscription SAUVE, quatre cahiers manuscrits. L’écriture en était différente de celle de Sauf. Mais pas plus de nom d’auteur ni de consigne.

Je dois dire qu’avant même de lire ce nouvel opus, j’ai éprouvé une sorte de soulagement. Les dernières pages de Sauf, avec leur graphie plus rebutante que jamais – et la perspective de la fin de la publication –, m’avaient causé un réel malaise. J’espérais secrètement une suite, même si je n’imaginais pas du tout quelle forme elle eût pu prendre. J’espérais surtout ne pas devoir l’écrire ! Et je voyais approcher la date du 3 janvier avec angoisse (non que je n’eusse un nouveau feuilleton en réserve ; je n’ai pas dit mon dernier mot).

Moins de trois semaines avant le terme, j’avais entre les mains cette suite improbable.

Je suis heureux de vous en faire profiter, à raison d’une livraison tous les deux jours. Les jours pairs, cette fois. Et dès demain.

Bonne lecture, amies lectrices, amis lecteurs ! Et vous, pourvoyeurs(-euses) aussi désintéressé(e)s et tatillon(ne)s que votre serviteur, n’hésitez pas à vous communiquer plus ouvertement !

 

Publié dans Sauve

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