Natation inverse

Publié le par Louis Racine

Natation inverse

Chères lectrices, chers lecteurs, deux mots avant de vous infliger mon pensum.

Je le dédie à l’ami qui m’a fait ressouvenir que j’avais entrepris voici quelques années un ouvrage aussi ambitieux que sérieux. Pourquoi à lui ? Parce qu’en hommage à sa rhétorique et à des arguments aussi imparables que :

- c’est bien  joli de vouloir divertir les masses, mais l’intellectuel que tu es (quoique prof de maths approchant de la retraite sans avoir jamais été fichu d’apprendre quoi que ce soit à tes élèves – l’un d’eux ne te parla-t-il pas dernièrement de natation polonaise inverse ?) se doit d’abord de les éclairer sur l’incontournable réalité !

- d’accord pour la fiction, qui n’est pas sans vertus pédagogiques ; mais qu’elle serve à délivrer de claires leçons, qu’elle guide notre jeunesse, réchauffe notre vieillesse des lumières d’une analyse elle-même forte d’une expérience d’homme de terrain ;

- putain mais t’as pas honte de te regarder le nombril dans un blog narcissique tout juste bon à enrichir une poignée de geeks illettrés qui confondent l’habileté du hacker et la sagesse du sage ?

Excusez-le, il est vif.

Nous avons toutefois évité le point Godwin.

Bon, d’accord : je veux bien sauver le monde. Et je commence demain.

Gratuitement, cela va sans dire.

 

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