Une apostille ?
Amies lectrices, amis lecteurs, Sauve s’achève donc sur le mot sauve, si l’on peut appeler cela s’achever. Je ne suis certes pas un modèle en la matière, mais j’aime les fins dignes de ce nom.
Tout au long de la publication de ce qui semble constituer le second volet d’un diptyque, je me suis demandé, moi qui en connaissais la dernière page, si elle devait ou non avoir une suite, résigné à devoir attendre longtemps la réponse, comme à continuer de recevoir des coups sur les doigts de la part de mon (de ma ?) pourvoyeur (-euse ?) à la moindre de mes erreurs de saisie – ou quand il s’agissait en réalité d’un repentir d’auteur(e) : insupportable mauvaise foi !
Et voilà que ce matin, le dernier épisode de Sauve à peine publié, me parvient, par le même canal que ces remontrances, sous la forme d’un fichier électronique, un texte complémentaire, un épilogue, une « apostille », signée… Louis Racine ! Quel culot ! Comme vous vous en rendrez compte demain, le, la, les auteurs de cette plaisanterie ont cru pouvoir me pasticher. Je vous laisse juges du résultat. J’estime pour ma part que Sauf et Sauve se suffisent à eux-mêmes. Si je parais céder au narcissisme, c’est pour dénoncer les mœurs de ce siècle carnavalesque.
Bien à vous,
L. R.