Joue-moi encore, 15

Publié le par Louis Racine

Joue-moi encore, 15

 

Le déjeuner a manqué de charme, parce que je n’arrivais pas à décider si je devais garder un bon souvenir de ce coup de fil à Géraldine. Concrètement, tout ce que j’en avais retiré, c’étaient des extraits de cahier de textes griffonnés sur une enveloppe publicitaire. Pour le reste j’en étais réduit aux conjectures. Je veux dire que la certitude que mes sentiments pour Géraldine étaient réciproques ne suffisait pas à me rasséréner. Ça peut vous paraître absurde, mais c’est la vérité. À croire que je nourrissais en moi une angoisse fondamentale qui ne se satisfaisait pas d’ombres ni de promesses. Je repensais à chaque terme de notre conversation, m’insultant souvent, souriant parfois, comme par exemple à cette idée que Géraldine n’était pas végétarienne, ce que divers indices m’avaient laissé craindre. À cette époque, en effet, je tenais toute restriction alimentaire pour un symptôme de niaiserie. Je ne sais si l’amour m’eût rendu tolérant, mais à l’évidence je n’étais pas spécialement tenté de faire l’expérience, et par ailleurs je serais bien embarrassé de préciser les indices en question ; le côté aérien de cette fille, peut-être, cette grâce excluant toute forme de violence, ce pacifisme universel – alors même que ses petites dents me paraissaient idéales pour ronger un os de poulet ou de côte d’agneau.

Ces pensées avaient du moins le mérite de me distraire de mes interrogations concernant Jules. La matouze quant à elle ruminait des noirceurs, j’attendais l’explosion, elle n’est pas venue, j’essayais de me faire le moins importun possible, j’ai déclaré les amandines exquises, l’exagération ne lui a pas échappé, j’ai même proposé de m’occuper du café, elle restait silencieuse devant son assiette à moitié pleine, son amandine à peine entamée, à un moment elle m’a interpellé comme si j’étais en train de chier sur la table.

« Dis donc, mon fils, jure-moi que t’aimeras toujours ta mère !

– Bien sûr, maman, voyons, qu’est-ce que tu racontes ? C’est quand même pas parce que j’ai des copines que tu t’inquiètes ?

– Arrête, tu me rappelles ton père. Je sais très bien que c’est pas sérieux avec Paula.

– Qu’est-ce qui te fait dire ça ?

– C’est une fille bien, c’est pas le problème. Très bien, même. Trop bien pour toi.

– Merci.

– Elle est pas de notre milieu.

– Je croyais que tu voulais que je m’élève dans la société.

– Par ton mérite, pas par tes fréquentations.

– Alors fallait pas me mettre dans cette boîte privée, parce que là c’est que des bourgeois.

– Comme ça tu les connais ; faut fréquenter tout le monde. Mais c’est pas ça qui fait la vraie réussite. Oh et puis si tu veux pas comprendre, tant pis pour toi.

– C’est surtout que ça n’a aucun rapport avec ton humeur.

– Quelle humeur ?

– Tu te fous de moi ? Pourquoi tu parles de mes sentiments à ton égard ? »

Elle s’est mise à torturer son amandine à petits coups de petite cuillère, elle qui détestait qu’on joue avec la nourriture.

« Écoute, Norbert...

– Je fais que ça.

– T’écoutes, mais t’es pas forcément prêt à entendre. »

Depuis un moment je lui trouvais un drôle de regard. J’ai vu que c’était parce que ses yeux avaient changé d’aspect. On aurait dit qu’ils pleuraient sans larmes. Comme si elles s’étaient figées en buée de givre sur les prunelles. Ou en pourriture noble. Pour des vendanges tardives.

« Alors pourquoi ce cirque ? » j’ai dit. « Je fais peut-être des cachotteries, mais des manières, non. Accouche. »

Aussitôt elle s’est figée, avec sur les traits une expression apeurée que je ne lui connaissais pas.

« T’es pas ma mère, c’est ça ? »

J’espérais la dérider par cette innocente et traditionnelle galéjade – si physiquement je ressemble plutôt à mon père je porte sur le visage une forte empreinte maternelle, qui d’ailleurs a tendance à s’affirmer d’année en année. Je n’ai fait qu’aggraver les choses.

« Bon, c’est toi qu’es pas prête. En plus Annette va pas tarder. Tu sais quoi ? Tu videras ton sac demain matin au petit dej’. On aura toute la journée pour digérer. »

Elle a accepté d’un hochement de tête. Elle avait l’air soulagée.

« Je suis sûr que tu te ronges les sangs pour rien », j’ai ajouté, sûr de moi. « Bon, je vais téléphoner. Tiens, qui voilà ? »

Ma petite sœur poussait la porte d’entrée, son cartable sur le dos lui donnant l’apparence d’un très gros mais adorable coléoptère. Avant même son fardeau elle a déposé son sourire.

« T’as fait du risotto ? », elle a lancé, accusatrice.

Forcément, elle qui continuait à déjeuner à la cantine, elle était un peu jalouse.

« Ce soir y a de la polenta », a plaidé la matouze. Ça a suffi à réensoleiller le visage de notre Nanette. Notez au passage que nous ne mangions pas des pâtes à tous les repas.

J’allais empoigner le combiné quand le téléphone a sonné. Qui pouvait-ce être sinon Jules ?

« Ah ! Norbert, enfin ! Je ne sais comment me faire pardonner », etc.

Je tendais l’oreille, attentif à toute inflexion bizarre, rêvant d’une époque probablement pas si lointaine où on pourrait voir son correspondant et réfléchissant que ça n’interdirait pas le travestissement ni le grimage, mais bon, mes doutes s’évanouissaient peu à peu, seul Jules aurait pu s’imiter lui-même aussi parfaitement, mieux valait me soucier de ce qu’il disait au lieu de lui faire répéter sa dernière phrase.

« Excusez-moi, vous disiez ?

– Je vois que vous êtes encore un peu fatigué. C’est normal. Dites, jurez-moi de ne plus vous battre avec ces jeunes décervelés. Je viens de rencontrer votre ami Félix. Il m’a raconté vos exploits. »

Que Jules ait pu se laisser prendre à cette fable m’a rempli de confusion et m’a rendu un poil agressif.

« Et vous, vous vous êtes battu contre qui ? »

Il a rigolé.

« Ah ! vous n’êtes pas loin de la vérité. Vous saurez tout la prochaine fois que nous nous verrons. »

Ce dont j’étais le plus douloureusement frustré, c’était de ne pouvoir lui dire par quelles angoisses nous étions passés. Lui semblait ne pas s’en douter le moins du monde. Il faudrait quand même lui parler de l’accident. Et de la mort de Derambure. Ça supposait qu’on se voie en petit comité.

« Eh ben si vous n’avez rien de mieux à faire, venez dîner un de ces soirs. Ma mère sera sûrement ravie de cuisiner pour son magicien préféré. Et vous verrez Paula, qui vit chez nous en ce moment. »

J’ai cru sentir que l’histoire de l’incendie lui inspirait les mêmes interrogations qu’à ma copine et à moi. Il s’est seulement dit consterné pour elle, bien qu’elle eût en nous des amis si serviables. J’ai apostrophé la matouze :

« Maman, on inviterait pas Jules à dîner un de ces quatre ?

– Avec plaisir ! Demain, s’il est libre. »

Il l’était.

« À demain alors. Vous viendrez en voiture ?

– J’aimerais mieux. Pourquoi ?

– Pour rien. »

Comme le précédent, ce coup de fil m’a laissé une impression mitigée. Être rassuré sur le sort de Jules ne suffisait pas à ma quiétude, peut-être parce que je me résignais difficilement à mon manque de mobilité, satisfait quand même de cette invitation à dîner. On causerait tranquillement après le repas sous prétexte de travailler sur le film. Bon, ça excluait Paula, mais je lui communiquerais les résultats de l’entrevue.

Allez, au suivant !

Le père de Sophie a accueilli plutôt froidement la nouvelle de ma défection, surtout quand il a appris que je ne pourrais reprendre que la semaine précédant les vacances. « T’es pire qu’un prof », il a dit. Son dépit se renforçait de ce que ces premiers cours avaient réellement fait progresser sa fille en allemand, à en juger du moins par ses notes. « J’avais même l’intention de t’augmenter », il a soupiré. Ragaillardi et penaud à la fois, j’ai proposé que mon élève se déplace. Mais une heure et demie de métro et de bus avec tous ces satyres (je ne pouvais lui donner tort, pour en avoir moi-même subi quelques-uns), c’était hors de question. Restait Rémi. J’ai vanté ses compétences et sa pédagogie. Ce qui était vrai pour le grec devait l’être aussi pour l’allemand. « Pas bête, il a fait, je lui en parlerai ; il va sûrement passer cet après-midi.

– Juste retour des choses », j’ai commenté.

« Pourquoi ?

– C’est lui qui m’avait recommandé, non ?

– Non. »

En même temps je me rappelais qu’un jour où j’avais voulu remercier mon copain de son entremise il avait paru ne pas comprendre de quoi je parlais ; j’avais cru à un trait de modestie, bien en accord avec le personnage, puis on n’avait plus abordé le sujet, mais je restais convaincu de lui devoir l’aubaine de ces cours. Je m’étais toutefois demandé pourquoi il n’en avait pas profité lui-même ; j’en avais déduit qu’il n’avait pas le temps, ou qu’il me jugeait plus nécessiteux que lui. La générosité des pauvres, leur solidarité active, n’étaient plus un mystère pour moi. Bref, l’erreur et la pudeur s’étaient confortées l’une l’autre.

« C’est qui alors ?

– Sa copine, la petite brune. Clémentine, je crois qu’elle s’appelle. »

Ça m’a ému à un point ! Pas seulement de manière positive, je dois dire. Autant j’admirais les délicatesses de Rémi, autant j’avais du mal à ne pas tenir rigueur à la jeune bourgeoise de sa condescendance. Voilà bien l’ingratitude du peuple.

Tout enflammé d’orgueil et de désir (désolé, les sourcils de Clémentine n’avaient pas encore cessé de me rendre dingue), j’ai senti que j’allais mettre longtemps à me calmer.

Ma mère en a fait les frais. Elle s’était réfugiée dans sa chambre – Je vais pas t’empêcher de travailler, je te laisse le salon –, je suis allé la trouver pour lui rendre compte du coup de fil ; sans aucune raison précise de le faire, sinon qu’il fallait que je parle à quelqu’un, et qu’elle était la mieux indiquée pour ce rôle. J’ai frappé avant d’entrer, mais elle n’a pas eu le temps de dissimuler une revue qu’elle était en train de lire, un magazine de cinéma. La colère me rendant insolent, j’ai ironisé. Quelle mauvaise idée ! Ça nous a infecté l’après-midi, y compris pour ma sœur, dont les va-et-vient diplomatiques ont vite vaincu la résistance nerveuse et qu’il a fallu consoler, projet d’autant plus ambitieux qu’elle avait renoncé à notre insu et de son propre chef à regarder une toute nouvelle émission de télé qui avait fait son bonheur la semaine précédente, Les visiteurs du mercredi. Heureusement elle a pu en voir la dernière demi-heure, en reniflant d’abord puis captivée ou riant aux éclats, comme quoi le gain de maturité n’est pas incompatible avec la persistance de la candeur. Et moi, après lui avoir humblement demandé l’hospitalité pour disposer de la tablette de son secrétaire (en échange de la promesse solennelle de ne pas toucher à ses affaires), j’ai bientôt quitté son domaine pour les rejoindre elle et la matouze sur le canapé de MA chambre. En se serrant, on a même pu y accueillir Paula, qui rentrait du boulot épuisée et particulièrement encline à se laisser fasciner par tant de merveilles. Je lui ai quand même glissé à l’oreille la nouvelle la plus importante de la journée, à savoir que Jules était sain et sauf. Elle a eu un de ces sourires à la Paula qui m’illuminaient jusqu’au fond de l’âme, pour dire : Super, mais en toute modestie je le pressentais. Mes doutes me paraissaient désormais complètement absurdes. J’ai attendu la fin de l’émission et l’extinction des derniers feux de cette fête de la jeunesse bien élevée pour parler à ma copine de la mort de Derambure. Annette, à qui l’information était aussi destinée, a réagi la première. Oh putain ! elle a fait, s’attirant la réprobation de la matouze pour qui le beau langage avait seul droit de cité chez nous, un énergumène en pleine crise d’adolescence y eût-il introduit des usages pernicieux. Paula m’a juste fait signe qu’il faudrait qu’on en reparle.

La polenta maison comblerait aisément cette fin de chapitre, mais j’ai pitié de vos entrailles mentales, aussi me contenterai-je de signaler qu’elle a contribué à nous égayer via des calembours de même finesse ; après avoir évoqué le régime alimentaire de Géraldine Parmentier, je ne pouvais manquer de rapprocher Paula et polenta, et il faut croire que la télé nous avait bien abrutis car à ces fadaises nous avons ri comme des bossus.

Je suis encore moins fier de ce qui va suivre. Ma pauvre mère s’est trouvée par ma faute le jouet d’une mystification qu’elle ne m’a, hélas ! jamais pardonnée.

Le repas terminé, comme il n’était pas tard, que Paula était prête pour le lendemain, son thème latin peaufiné, sa version grecque calligraphiée, que nous étions d’humeur badine et rassasiés de joies télévisuelles, j’ai proposé que nous jouions à un jeu de société. Un Monopoly ! a crié Annette. Faut que je vérifie qu’on l’a toujours, j’ai dit, et qu’il est complet. Ben qui c’est qu’aurait pu nous le prendre ? a demandé la matouze. Pas votre père quand même. J’ai sorti la boîte, complète, déplié la piste sur la table et, tout en surveillant ma copine du coin de l’œil, savouré le moment où ma sœur a pigé.

Vous l’auriez vue ! Elle a regardé le plateau, nous a regardés Paula et moi, a ouvert la bouche comme pour s’écrier Oh putain !, compris à nos mimiques que nous avions compris avant elle, rentré d’un coup son exclamation, tout ça en rosissant comme un nuage de barbe à papa et sans que la matouze puisse rien flairer de particulier – elle finissait de ranger la cuisine.

« T’as eu une très bonne idée, Nanette, j’ai fait, j’adore le Monopoly, ça fait une éternité qu’on y a pas joué, je sens qu’on va bien s’amuser.

– À condition qu’on se dispute pas, a dit la matouze en nous rejoignant ; avec votre père, c’était infernal.

– Pas vraiment, j’ai objecté ; lui, il s’en foutait de gagner. De toute façon il détestait ce jeu capitaliste.

– Oui, et il faisait n’importe quoi. Tu te rappelles ? Ces séances !

– Normal. Toi, tu jouais sérieusement.

– Le jeu, c’est sérieux, non ?

– Très sérieux, j’ai dit ; je vous rappelle les règles ? »

Je ne chercherai pas à reconstituer la partie, ce qui ne présenterait qu’un mince intérêt. Ce que je puis vous dire en revanche, c’est qu’on a rarement vu des joueurs aussi concentrés, la matouze demeurant imbattable pour ce qui est de mémoriser les actions et les phases du jeu. À tout moment elle pouvait vous dire ce que vous aviez en caisse. On lui a confié très volontiers la banque, ma sœur et moi ayant épuisé depuis longtemps les plaisirs douteux de cette manipulation de faux billets, et Paula n’y étant pas moins indifférente.

Ce qui devait arriver est arrivé. Au bout de dix minutes, quelqu’un est tombé sur l’avenue Mozart – la matouze, justement.

On s’est tous entreregardés, sauf elle qui consultait sa fiche. Annette écarquillait des yeux de tarsier, je ne la comprenais que trop bien. Je n’ai pas résisté, j’ai lancé à Paula, qui me faisait face :

« Au fait, tu dois savoir ça, toi. C’était dans les mots croisés de ma mère : assassiné par Saint-Ex ? »

Elle rayonnait. L’air paraissait plus dense et plus léger en même temps, comme gaufré.

« Mozart. Mozart assassiné. C’est dans Terre des hommes. J’aurais plutôt dit : chez Saint-Ex.

– "C’est Mozart qu’on assassine", j’ai fait.

– Ça, c’est le roman de Cesbron. L’enfant pris dans le divorce de ses parents.

– Désolé.

– Allons, Norbert, tu n’y es pour rien. »

On était convenus d’arrêter la partie à dix heures, et on s’y est tenus. Annette a gagné haut la main, m’ayant ruiné le premier avant de s’en prendre à la matouze. Paula a bien résisté, malgré deux séjours en prison, l’un à cause d’une carte chance et l’autre pour avoir fait trois doubles de suite. Un peu de régulation démocratique dans ce monde de requins, elle a dit.

On s’est couchés de bonne humeur. Annette visiblement brûlait de communiquer avec ses complices, mais se laissait consoler par les charmes de notre alliance secrète. On trouverait bien un moment pour en jouir entre nous.

En attendant, pardon pour l’exhibitionnisme, on a pris notre pied Paula et moi à échanger à voix basse sous les draps, dans notre petit nid douillet, jusqu’à une heure avancée de la nuit tant on avait à se dire, à commencer par la façon dont ma copine avait trouvé la clé de l’énigme. Bon, je n’ai pas cherché à lui en faire accroire, je l’ai félicitée de l’idée de l’inscription sous le rabat, ce qui était une manière de m’applaudir de ma sagacité, j’ai parlé de la réaction de la matouze à ces cachèteries, C’était risqué, a reconnu ma copine, mais il fallait bien te faire travailler un peu.

« J’avais confiance, tu sais », elle a ajouté.

« Et si ma mère avait fait comme moi ?

– Elle en aurait été pour ses frais. Soit elle se découvrait et se déshonorait, soit elle se dépatouillait toute seule avec mon jeu de mots.

– Joli, d’ailleurs.

– On essaie, monsieur.

– Elle aurait peut-être compris.

– Tu as raison, il ne faut jamais sous-estimer personne. Sais-tu d’ailleurs qui m’a mise sur la voie ?

– Toi toute seule ? Les copains savent rien ?

– Je voulais que tu sois le premier avec qui partager la nouvelle. On était aux 4S, on parlait de toi. Félix bouillait. Il a des propositions à te faire. Il veut te présenter des copains à lui. Ton ami Joseph était là aussi, il a entendu ton nom, il s’est joint à nous pour chanter tes louanges, tu leur avais bien défoncé la gueule à ces pourris. Je sais maintenant que madame Henriette lui avait dit pourquoi tu étais défiguré en réalité, mais apparemment tu as là un aède de toute première force...

– Un mythophile plutôt qu’un mythomane. Faudra que je te raconte le coup des cahiers. Mais l’énigme, alors ?

– J’y arrive. À un moment il s’est excusé de monopoliser la conversation. Remarquez, a-t-il ajouté, j’ai des raisons pour ça ; il a montré ses lunettes et il a dit : Je suis de la miro compagnie. Ça a fait tilt.

– Au bon sens du terme. »

(À suivre.)

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