Joue-moi encore, 3

Publié le par Louis Racine

Joue-moi encore, 3

 

Si Paula avait eu le téléphone, je l’aurais appelée, malgré l’heure tardive. Mais pas moyen de la joindre, à moins de passer par Félix, que je ne me voyais pas prier d’aller de ma part chez notre copine. Il faudrait attendre l’après-midi du lendemain ; la matinée serait consacrée au ménage, impossible de m’y soustraire, même avec ma bonne note en dissert’. En plus la matouze était de mauvais poil.

Je me disais ça, me tournant et me retournant dans mon lit sans parvenir à trouver le sommeil. Les pensées m’assaillaient de toutes parts, imprévisibles, ou au contraire se dérobaient, j’échafaudais des pans de théorie aussitôt sapés par l’âpre réalité, l’instant d’après c’est elle qui se volatilisait en ricanant. Visions et visages se succédaient sans ordre, formant parfois d’étranges figures, pleines d’un sens condamné à rester secret. Puis sont arrivés les cauchemars. J’ai su par la suite que j’avais dérangé ma mère par mes cris. La fin de la nuit a été plus calme, au point que je me suis réveillé l’esprit clair et même avec en tête une idée précise et stimulante, malheureusement elle s’est évanouie dès que j’ai eu posé le pied par terre, et tous mes efforts pour la retrouver sont demeurés vains. C’était quoi, putain ?

J’étais donc moi aussi d’assez méchante humeur en entrant dans la cuisine, où ma sœur préparait le café pour tout le monde. C’est moi qui m’en chargeais d’habitude. Je n’allais pas lui en vouloir de m’avoir précédé, elle était tellement mignonne avec sa chemise de nuit héritée de la tante Alice et son sourire bien à elle, « J’ai pensé que t’avais besoin de te reposer », j’aurais surtout aimé être seul pour me concentrer sur la recherche de cette idée fantôme, bon, rien de grave, un solide petit dej’ et au boulot, à deux on se complétait bien, on commencerait par la cuisine et le salon-salle à manger-ma chambre, une fois notre mère levée on ferait le reste tandis qu’elle préparerait la bouffe, poulet-frites, je m’adjugerais la moitié de la bestiole et de son dernier nid, j’ai souri à mon tour, la vie était belle, en tout début d’après-midi je filerais chez Paula, dont la matouze avait désormais plutôt bonne opinion, et voilà comment vers dix heures j’avais recouvré tout l’entrain nécessaire pour passer l’aspirateur, une tâche qui me remplissait de fierté comme de poussière le sac d’un engin que j’étais le seul de la famille à savoir faire fonctionner et dont je mesure aujourd’hui que peut-être il était plus dangereux que capricieux et m’exposait en permanence à l’électrocution.

Un autre intérêt de cette corvée, c’est qu’elle me permettait de cogiter à mon aise. Je n’ai pas pour autant réussi à me rappeler mon intuition du réveil, mais j’attaquais les plinthes autour du canapé, méticulosité oblige, quand j’ai entendu le téléphone sonner. Pas tout de suite, à cause du vacarme de mon engin, mais Annette, qui lavait le sol de la cuisine, a pu décrocher à temps, avant que ma mère ne se lève furibarde.

C’était Paula.

« Tu tombes bien, j’ai fait, j’ai du nouveau.

– À propos de l’affaire ? On parie que je suis déjà au courant ?

– Pour la gare de Lyon ?

– La gare Montparnasse, tu veux dire. »

La porte du couloir s’est ouverte d’un coup et ma mère est apparue, le visage partagé entre la colère et l’angoisse.

« Qui c’est qu’appelle un dimanche matin ? » elle a fait.

« T’inquiète, maman, c’est Paula.

– Elle exagère, vous venez à peine de vous quitter. Elle est peut-être bonne en philo, mais en savoir-vivre elle a beaucoup à apprendre. »

Et, tout en ajustant la ceinture de sa robe de chambre, elle est entrée dans la cuisine pour y déposer son plateau. Comme chaque dimanche, on lui avait porté son petit déjeuner au lit.

« Attention, maman, c’est pas sec », a crié Annette.

« Tu parles, il est beaucoup trop tôt. Où sont mes mots croisés ? »

Elle est repartie avec. Quand même, avant de nous laisser, elle a demandé :

« Elle a pas de problème, Paula ?

– Elle t’embrasse.

– Ouais. Tu lui fais la bise. »

Et on a pu reprendre notre conversation, Annette debout près de moi donc l’oreille à peu près à la hauteur du combiné.

« Désolé », j’ai soupiré.

– C’est moi qui suis désolée. Tu le lui diras. Tu as bien fait de l’embrasser pour moi. Pourquoi me parlais-tu de la gare de Lyon ?

– C’est là qu’a eu lieu le meurtre du week-end.

Je lui ai répété le récit d’Annette.

« Un coup de fil anonyme, elle a commenté ; de mieux en mieux. L’assassin nous nargue.

– Et toi, pourquoi tu me parlais de Montparnasse ? »

Il m’a suffi de poser la question pour voir la réponse. J’étais avec le commissaire Laforgue face au plan de Paris punaisé dans son bureau, moi lui montrant le truc de l’alignement, lui haussant les sourcils jusqu’au plafond. À tous les coups le trait passait par la gare Montparnasse.

« Tu sais, elle a fait, le crime qui nous manquait, celui du 14 ?

– Attends, Annette prend l’écouteur. C’est bon, vas-y. »

Et elle a éclairé notre lanterne.

On n’avait pas expressément interdit à Rémi de mettre Félix dans la confidence. De son côté, Rémi avait sujet de croire que Félix l’était déjà. En outre il s’était pris au jeu, si j’ose dire, et avait commencé à nous chercher de la pâture. C’est ainsi que dès leurs retrouvailles, l’affaire Bakounine les ayant plus étroitement liés, il avait parlé à Félix de cette série de crimes inexpliqués. Félix avait marqué de l’aigreur – on lui avait caché des choses ! –, mais aussi s’était réjoui de pouvoir augmenter notre collection d’un nouveau spécimen.

Il habitait non loin de la gare Montparnasse, dont il fréquentait les abords, riches en troquets animés. Il y avait récemment entendu narrer une triste histoire de voyageuse happée par un train. Accident d’autant plus navrant que la victime était aveugle. Mais un consommateur s’était mêlé à la conversation pour y introduire un grain de sel taillé en diamant noir : accident, mon œil ! Sans jeu de mots malvenu ! La pauvre femme avait été poussée sur la voie par un salopard qui avait pris la fuite ! Il le tenait du conducteur du train lui-même ! Un ami ! Qui en avait fait une dépression ! Il était en arrêt depuis !

« Ben comme ça, il écrase plus personne !

– T’es con. »

Je n’y étais pas ; j’imagine.

J’allais poser la question à Paula, quand elle m’a devancé :

« J’ai vérifié. C’est bien un meurtre. Je viens d’appeler la gare. Tu te rends compte ? Deux affaires presque identiques. »

Je ne sais pas pourquoi la mémoire m’est revenue à ce moment-là.

« Excuse-moi, c’est à propos du Boul’Mich’, j’ai pensé à un détail.

– Je crois que je devine.

– Je t’écoute.

– Ton élève est blonde. »

On a beau avoir l’habitude, c’est impressionnant, hein ?

« Oui. Et donc...

– Tu te demandes si ce n’est pas elle qui était visée dans l’opération.

– Tu lis dans mes pensées.

– Tu préférerais que j’y écrive ? »

Je vous l’ai dit, cette fille par moments me paraissait diabolique, et une telle réplique pourrait accréditer cette idée, mais j’étais décidé à résister, et elle de son côté s’est appliquée à rire, pour bien montrer qu’elle avait seulement voulu plaisanter.

« Mais, Norbert, ça ne me paraît pas très solide. Il y avait quantité de moyens plus simples de se débarrasser d’elle. »

Elle parlait d’or. Et avec gentillesse. Elle aurait pu me dire : Réfléchis un peu.

« Comment t’as su que Sophie était blonde ?

– C’est Rémi qui me l’a dit.

– Vous vous êtes rencontrés ?

– Hier soir. Je suis allée traîner au Malebranche. Il y avait amené Félix, qui nous a présentés. »

Je me sentais mal brusquement. Désemparé, j’ai lâché :

« Dommage qu’on ne puisse pas demander l’aide de Jules. »

Aussitôt je me suis rendu compte de ma gaffe. C’est pourtant moi qui avais tendu l’écouteur à ma sœur. Et c’est Paula qui a sauvé la situation.

« Il va falloir attendre qu’il soit plus disponible. Bon, quand se voit-on ? »

D’elle-même, Annette a reposé l’écouteur et est retournée à la cuisine. Paula et moi on est convenus de se retrouver aux 4S le lendemain soir avec Félix et Rémi. Ça me faisait drôle de me figurer Paula dans ce décor, et Félix, dont j’avais toujours obtenu, avant certes de mieux le connaître, qu’elle le fréquente en dehors de ma compagnie, comme pour leur copain Marc, le grand complice de Félix en écriture, mais lui je n’avais aucune hâte ni raison de le rencontrer.

J’ai terminé ma part de ménage avec plus de rage que d’efficacité, ma violence se nourrissant de la conscience que j’en avais. Ma mère a fini par m’engueuler de faire autant de boucan, déjà que je l’avais réveillée la nuit par mes cris, T’es sûr que ça se passe bien avec Paula ? elle a fait, le visage transformé en champ de bataille où s’affrontaient divers sentiments, parmi lesquels une animosité vengeresse contre la fille qui probablement tourmentait son gars, et la satisfaction de voir compromise une relation qu’au fond de son cœur elle n’avait jamais vraiment agréée.

 

 

Je ne peux pas dire que j’aie boudé le déjeuner, mais je n’en ai pas retiré le plaisir escompté, et je me suis prophétisé une après-midi de merde. La seule chose qui m’aurait calmé, enfin, la seule peut-être pas, mais une que j’espérais de toutes mes forces, c’est une preuve, n’importe laquelle, que le commissaire n’était pour rien dans l’accident de son frère. Il y aurait eu mieux encore, mais même aujourd’hui je peine à l’écrire : que Jules eût été vivant. C’était plus fort que moi, j’avais réessayé de le joindre. En vain. Et j’avais eu un mal fou à me retenir d’appeler le commissaire. Une chose m’en a efficacement découragé, je ne savais pas comment aborder le sujet avec lui.

À chaque instant je croyais entendre le téléphone sonner, et quand ç’a été effectivement le cas je me suis précipité dans l’entrée. Trop tard, ma sœur avait décroché, en impeccable gardienne de la sieste maternelle, et j’ai compris à son air que ce nouveau coup de fil n’allait pas nous tuer de joie. J’ai pris l’écouteur.

La voix que j’entendais, une voix d’homme, me rappelait vaguement quelqu’un, mais ni le commissaire, ni Jules, ni Derambure, ni personne de mon entourage ou que j’eusse côtoyé récemment. Elle me faisait plutôt penser à une célébrité, un acteur par exemple. En résumé, une voix caractéristique, reconnaissable entre toutes – et que pourtant je ne reconnaissais pas.

Quant à ce qu’elle disait, c’était encore plus étrange. Bien qu’elle parlât français, je ne comprenais pas grand-chose à son discours, n’en percevant que des bribes. Et pile quand j’ai voulu les prendre en note, la communication a été coupée. D’instinct, je me suis tourné vers l’immeuble qui faisait face au nôtre, comme si notre correspondant eût pu se trouver là et nous épier. Je n’ai rien vu. Je me suis cependant accroché à ce fantasme, au point de demander à ma sœur de se poster à la fenêtre et de faire le guet le temps que je descende et traverse la rue. Elle a eu beau me représenter que ces appartements, inoccupés depuis longtemps, ne risquaient pas d’être équipés du téléphone, il a fallu que j’aille les visiter, sans aucun succès, vous vous en doutiez.

On n’a pas beaucoup mieux réussi à reconstituer ce qu’on avait saisi du message. C’était tellement mince, quelques mots épars et sur lesquels on ne s’accordait pas toujours, qu’on a fini par décider de se faire un bon goûter. Lequel s’est prolongé en petit déjeuner dînatoire, vu qu’on était dimanche. Bref, en me couchant j’avais l’impression d’avoir passé la journée à bouffer.

Tout le monde vous dira que je suis un solitaire, quoique non dénué d’affabilité, mais ça ne m’empêche pas, à certaines heures, de trouver pesante ma solitude, et cette nuit-là, pour mieux m’écraser, elle s’était coalisée avec ce qu’il fallait de café au lait. J’étais nul. Je n’avais pas seulement passé la journée à m’empiffrer, j’avais aussi rentré mes chagrins, et menti à ma sœur, par omission. La protégeant moins que lui cachant la vérité. D’accord avec Paula, mais Paula m’avait trahi. Elle n’avait pas attendu que je lui présente Rémi, Félix m’avait coupé l’herbe sous le pied, désormais le Malebranche m’apparaissait comme un territoire à reconquérir, si tant est que j’en eusse encore envie, et Paula comme occupant le centre du monde. Elle en était digne, indiscutablement, mais pourquoi s’y était-elle installée sinon pour me faire payer ma fréquentation de Paméla ?

Quoi ! Paula ne m’avait pas trahi ! C’est moi qui la trahissais en lui prêtant cette horrible passion dont j’étais seul le jouet, la jalousie !

Je me suis levé d’un bond, incapable de rester couché plus longtemps. Je n’allais pas trouver de sitôt le sommeil, j’avais besoin de bouger, de marcher. Tout était calme dans l’appartement, ma mère et ma sœur dormaient. Il était un peu plus de minuit. Sans trop réfléchir, de peur de céder aux arguments de la raison, je me suis habillé vite fait et je suis sorti.

À peine dans la rue, je me suis mis à penser à Géraldine, peut-être parce que cette fille pour moi était associée à l’idée de fraîcheur et de légèreté – une légèreté qui n’avait rien à voir avec la superficialité. Géraldine devait regagner le bahut le lendemain, je devrais dire le jour même. J’avais d’autant plus hâte de la revoir que je n’avais pu lui parler depuis la scène de l’hôpital. Et, superficiel comme moi j’étais, je voulais constater sur son visage les effets de l’agression. Le monde se décentrait, un second foyer s’y était formé, le petit nez de Géraldine, dont j’espérais follement qu’il avait été épargné. En réalité, qu’elle fût défigurée n’eût rien changé à mes sentiments pour elle, à part qu’il s’y fût mêlé plus de compassion.

J’ai dû m’arrêter pour mieux prendre la mesure de cette découverte : j’étais amoureux de Géraldine.

Depuis le début. Dès avant qu’on se parle. Malgré mes préventions contre elle. Qui n’étaient que des leurres ou des faux-semblants. Je m’étais défendu contre un amour trop soudain, trop insensé. Contre l’amour, en somme.

Je suis reparti – poursuivant mon initiation. D’abord, c’est la rencontre avec Blanche Prével qui m’avait révélé ce sentiment, ou plutôt m’avait obligé à le regarder en face – indirectement, pourtant : comme Persée regarde Méduse dans le miroir de son bouclier. Fasciné par cette femme dont j’ignorais à l’époque qu’elle était sa tante, je m’étais détourné de son visage pour mieux considérer celui de Géraldine. Lequel, depuis, avait subi des atteintes directes – bien que par ricochet.

Si ma responsabilité dans cette tentative d’assassinat n’était pas douteuse, une beaucoup plus grande incombait à Sophie Trunck. Cette réflexion m’a un peu ragaillardi. Pour mieux en savourer les bienfaits, je me suis de nouveau arrêté. Et, à cet instant précis, j’ai été à deux doigts de tout comprendre, vous me l’accorderez quand vous connaîtrez la solution de l’énigme, a fortiori si vous l’avez déjà devinée. Mais, par un bizarre caprice du destin, je ne me suis pas attardé à creuser le sol là où pourtant j’avais perçu l’affleurement d’un filon prometteur. Et je me suis remis en marche sans avoir rien élucidé, alors que j’avais la solution à portée de main, ou de regard, ou sous les pieds. Aujourd’hui, ce manque de perspicacité ou simplement de ténacité me désole, à deux nuances près : c’est que Paula ne voyait pas plus clair que moi dans ces ténèbres, et surtout que, même en possession de la clé de toute l’affaire, nous n’eussions pu empêcher les meurtres qui ont suivi.

Mes pas m’avaient entraîné à l’autre bout de Clichy, rue Mozart. On n’en sortait pas. C’est Mozart qu’on assassine : la formule clignotait dans mon esprit. D’où ça venait, ça, déjà ? Je demanderais à Rémi. Il y avait là un jardin public où je me suis assis sous le ciel tout peuplé d’étoiles en cette nuit de nouvelle lune. J’ai longuement goûté leur prestige, puis je me suis résolu à faire demi-tour. Je n’avais toujours pas sommeil, et plutôt que marcher, il me semblait voler, créature de l’air décidément apparentée à Géraldine et à ces autres elfes qui constituaient ma vraie famille ; j’étais de la même nature que la fumée de ma cigarette, aussi léger qu’elle et soluble dans l’impalpable et mouvante ténuité de la nuit.

J’ai brutalement atterri en voyant de loin les fenêtres de Derambure éclairées. Aussitôt l’angoisse et sa copine l’amertume me sont tombées dessus. L’amertume, parce qu’il fallait être un pathétique étourdi pour avoir oublié l’existence d’un personnage aussi malfaisant. À l’aller, j’étais passé devant sa porte comme si de rien n’était. Maintenant je flippais sec. J’en avais des tremblements. Depuis quand Derambure était-il rentré de Londres ? Les flics avaient-ils recommencé à le surveiller ?

J’avançais lentement, examinant une à une les voitures garées le long du trottoir. Soudain je me suis immobilisé. Je venais de reconnaître la 504 qui me hantait depuis la veille. Elle était vide. À moins que... ? Je me suis approché pour regarder discrètement à l’intérieur. Personne. J’ai enregistré le numéro, à tout hasard, et j’ai continué mon chemin. Arrivé devant notre immeuble, j’ai traversé la rue. C’était déraisonnable, j’en avais conscience, mais je n’ai pas pu résister. Je me sentais à la fois tragiquement faible et rempli d’assurance par une juste colère. J’allais dire leur fait à ces assassins probablement en planque dans l’immeuble inhabité pour observer les agissements de Maurice.

Avant de m’introduire dans la place je me suis retourné vers ses fenêtres et j’ai eu un nouveau choc : elles étaient éteintes. Et s’il m’avait aperçu ? Ou s’il avait repéré les espions ? Machinalement j’ai regardé ma montre : une heure. Bon, il était peut-être seulement allé se coucher. Que faire ? Monter trouver les flics ou attendre sans moufter la suite des événements ? Ou encore rentrer chez moi ? J’hésitais encore quand j’ai vu la porte de notre immeuble s’ouvrir et deux types se couler au dehors puis se diriger vers la 504. Quelques instants plus tard, elle démarrait et filait en direction de Paris.

 

(À suivre.)

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Épilogue

 

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